Passer au contenu principal Passer à la recherche Passer à la navigation principale

Protestation contre trop de bureaucratie

Manifestation des entreprises à Ulm - SCHLEGEL soutient l'action

L'économie régionale s'est mobilisée contre l'excès de bureaucratie en organisant une manifestation. Selon les estimations de la police, environ 700 à 1000 personnes ont participé à l'action de mardi soir à Ulm, malgré le temps pluvieux. Parmi elles se trouvaient également quelques collaborateurs de SCHLEGEL. L'entreprise de Dürmentingen soutient la CCI dans ses efforts pour réduire la bureaucratie. 

Le directeur de SCHLEGEL, Christoph Schlegel, qui a codécidé de cette action en tant que vice-président de la CCI, s'est montré satisfait de la participation à cette action. "En organisant une telle action, la CCI s'aventure en terrain inconnu. Mais cette action était nécessaire", dit-il. En effet, les discussions avec les politiques durent depuis longtemps, mais rien n'a vraiment bougé. Il considère cette action de l'économie régionale comme un appel au réveil pour la politique.

Les difficultés avec la bureaucratie

Munis de pancartes, d'une écharpe, d'un parapluie et d'une calèche, les participants se sont rendus, parfois sous une pluie battante, sur la Münsterplatz, où un rassemblement final a eu lieu. Sur les pancartes, on pouvait lire quelques revendications des entreprises : "Permettre les projets au lieu de les empêcher" ; "Accélérer enfin les procédures d'autorisation" ; "D'une manière générale, un nouveau rythme pour l'Allemagne" ou "Nous étouffons sous le formalisme : réduisons la bureaucratie maintenant". 

Lors de la manifestation, ces revendications ont pris vie : Lors d'une courte table ronde animée par Petra Engstler-Karrasch, directrice générale de la CCI, 5 entrepreneurs ont présenté leurs souffrances face à la bureaucratie débordante sous différents angles : Marie Winter, directrice d'une maison de soins, Friedrich Kolesch, commerçant en textile, Ebbo Riedmüller, restaurateur, Johannes Remmele, directeur d'ecoform Multifol et Joachim Krimmer, président de la chambre des métiers et propriétaire d'une entreprise artisanale.

Pistes de solutions

Dans son discours de clôture nuancé et néanmoins pointu, le président de la CCI, Dr. Jan-Stefan Roell, a formulé les exigences à l'égard des politiques, par exemple

  • Vérifier si les lois actuelles sont suffisantes
  • Soumettre les nouvelles réglementations à un contrôle numérique
  •  si ces règles peuvent être appliquées plus facilement grâce à la numérisation.
  •  Ne pas renforcer les règles de l'UE - Adopter les solutions d'autres pays

Une autre attitude
Roell a appelé à une autre attitude : De "non, parce que..." à "oui, si..." - c'est-à-dire une attitude fondamentale orientée vers les solutions, à savoir dans quelles conditions on pourrait résoudre un problème ensemble.

Le président de la CCI n'a pas manqué de faire son autocritique : les entrepreneurs doivent eux aussi examiner dans leurs propres entreprises quelles règles internes sont vraiment nécessaires.

Ne pas chercher de boucs émissaires

Il considère également comme un problème le fait qu'après un incident en Allemagne, on cherche immédiatement un coupable. Cela renforce la politique dans l'idée qu'elle doit tout régler. 
"Nous devons être plus rapides en Allemagne", a déclaré Roell. Et la bureaucratie débordante est un obstacle majeur à cet objectif.

Icon E-Mail Icon Telefon